7 minutes à Nanterre, hebdo du 01 décembre 2014

Cette semaine - Le 01/12/2014

Aquatraining : comme un poisson dans l’eau
Nanterre habitat plus : conseiller, financer et rénover
Ferme géante : ludique et pédagogique

 

Aquatraining : comme un poisson dans l’eau

Depuis septembre, l’association Gymaqua propose des cours d’aquatraining à la piscine de l’université.

Faire du sport dans l’eau, c’est à la mode. On connaissait l’aquabike, mais l’aquatraining qu’est-ce-que c’est au juste ?

Didier Mouillot, président de l’association : « Par rapport à l’aquabike, il y a beaucoup plus d’ateliers, diversifiés et ça fait travailler tout le corps, c’est moins monotone. On est parti sur cette option, j’en ai parlé à l’université qui a été intéressée et on s’est lancé. C’est la première année, on a ouvert avec un cours et aujourd’hui on en a 5  et j’ai l’impression qu’on pourrait en avoir à l’infini si les gens savaient qu’on fait de l’aquatraining à la piscine universitaire. »

Tractions, rétropédalage, sauts, abdos, le tout dans l’eau. 25 minutes d’efforts répartis par tranche d’une minute trente et entrecoupés de temps de récupération.

Bruno Pinson : « On a plusieurs activités. Ce n’est pas traumatisant, il n’y a pas de charges lourdes et on fait en fonction de son rythme et de sa force physique. »

Véronique Staeffen : « Il y a une super ambiance. On a des supers profs, pleins d’énergie. C’est une bonne façon d’entrer dans le week-end. »

Si l’aquatraining vous tente, il reste des places. Plus d’info sur www.circuit-aquatraining.com

 

Nanterre habitat plus : conseiller, financer et rénover

« Un million sept ou huit à débourser en tant que copropriétaire, ce n’est pas facile à trouver. Il y a des copropriétaires qui ont peut-être les moyens, mais pas tous. »

 Depuis quelques mois, les copropriétaires des 1 à 11 allée de Provence, dans le quartier Université vivent dans les travaux.

Chiara Gramaglia, architecte : « C’est un projet d’amélioration thermique assez ambitieux, avec un gain énergétique de plus de 34%. Il a été suivi et accompagné par le Pact. Aujourd’hui, c’est en phase de travaux qui devraient s’achever fin 2015. »

 Alain Barthélémy, membre du conseil syndical : « Dans un premier temps le plus gros des travaux, c’est l’isolation par l’extérieur, par de la laine de roche. On refait tous les balcons. On refait la toiture entièrement. »

Depuis 2001, le dispositif Nanterre-Habitat-Plus, a permi à près de 1900 propriétaires et copropriétaires nanterriens de bénéficier de subventions publiques pour rénover leur logement et leur immeuble.Un dispositif financé par la ville et animé par le Pact Paris Hauts-de-Seine Val d’Oise.

Chiara Gramaglia : « Notre rôle est d’accompagner la copropriété, de l’aider à se mobiliser pour voter ces travaux ambitieux, qui permettent d’avoir droit à des subventions importantes. »

Alain Barthélémy : « Dans un premier temps, ça va nous apporter une économie de chauffage et puis s’intégrer mieux dans le quartier puisque tout va être rénové. »

Ferme géante : ludique et pédagogique

« Des chevaux, des lapins avec des poules avec des chevaux, des moutons, un âne. »

Vendredi 28 et samedi 29, la ferme géante a déroulé son tapis de paille dans le centre-ville de Nanterre. Plus de 700 enfants des écoles maternelles et élémentaires ont convergé pour découvrir les quelque trois cents animaux lors d’une balade piétonne.

Stéphanie Brécy, institutrice CP école Romain-Rolland : « C’est pour eux l’occasion de sortir un peu de la classe et puis d’apprendre autrement. C’est l’occasion d’apprendre des choses sur place comme on le voire avec les ateliers boisseliers et céréalines. C’est aussi l’occasion de refaire un travail en classe, que ce soit en production écrite à partir de photos que j’ai prises. C’est aussi un moment pour échanger, faire un travail sur le langage oral. Ce qui est sympa aussi c’est que les parents aient un retour chez eux. »

La classe de CP de l’école Romain-Rolland a ensuite participé à un atelier autour du bois et des céréales.

Manolya : « On est en train de faire un sifflet, pour siffler. On prend la scie et l’on coupe du bois. Après on met le bâton juste à côté de la perceuse et après on tourne et après on gratte pour enlever tout ce qu’il y a dedans quand on va siffler pour que ça passe.

Je trouve qu’on peut faire beaucoup d’activité et puis, pour les parents, c’est un moment de plaisir. »

Cécile Iselin, parent d’élève :  « Je les trouve vachement intéressés par ce qu’ils ont vu. Le fait de voir des animaux et tout à l’heure quand on a vu le monsieur faire du beurre, j’ai trouvé que c’était vachement sympa pour les enfants. C’est vrai qu’ils ont l’habitude de voir le beurre en plaquette et pour l’avoir vu en vrai c’est sympa. »

La suite en bref

Au son de l’accordéon
Le P’tit bal d’hiver de Diato Trad s’installe le 6 décembre, à partir 20h30, à la salle des Fêtes. En guise de mise en jambes, l’association propose une initiation à la danse de 15h30 à 18h, à la salle Joliot-Curie, 15 rue de la Côte des Amandiers.

Renseignements et inscriptions : mathilde@diatotrad.fr

Samedi 6 décembre
Stage de 15h30 à 18h
Bal à partir de 20h30

 

Parlez-moi polar
Le polar est-il une forme de critique sociale ? C’est la question qui sera posée aux auteurs invités à la médiathèque Pierre-et-Marie-Curie dans le cadre du cycle de rencontres-conférences consacré au roman policier. Rendez-vous le vendredi 5 décembre à 19h avec Caryl Férey et Jean-Hugues Oppel ; le samedi 6 à 17havec Jean-Pierre Levaray, Marin Ledun et Dominique Manotti. Entrée libre dans la mesure des places disponibles.

 

Vendredi 5 décembre à 19h
Samedi 6 décembre à 17h
Médiathèque Pierre et Marie Curie
5, place de l'Hôtel-de-Ville

Ô temps ! suspendston vol
Premier spectacle musical de l’artiste plasticien Théo Mercier, Du futur faisons table rase  propose une variation iconoclaste sur le temps qui passe. Trois comédiens, un danseur et un groupe de musique électronique composent cette fresque historique burlesque.

Vendredi 5 et samedi 6 décembre à 21h30
Théâtre Nanterre-Amandiers
7 avenue Pablo-Picasso

Tout de suite la question de la semaine

L’Afed 92 accueille les femmes victimes de violences conjugales.

Après la journée du 25 novembre consacrée à ce phénomène, quelles sont les solutions proposées par cette association pour les mettre à l’abri ?

Virginie Dugast, psychologue : « Notre association traite des demandes d’hébergement qui émanent des assistantes sociales du Conseil Général, mais également des CCAS. Lorsqu’elles ont nécessité de quitter le domicile conjugal, on va contacter nos partenaires sociaux et on va leur proposer rapidement de les rencontrer. On peut aussi les mettre en contact avec les centres Flora-Tristan et l’Escale qui ont des structures d’hébergement d’urgence.

Néanmoins lorsque la situation s’avère dangereuse, pour cette femme et pour les enfants qui sont témoins des violences, on leur propose également de rencontrer ce centre d’information des droits des femmes ou bien un avocat pour mettre en place une ordonnance de protection. L’ordonnance de protection est une mesure très importante, mais que très peu de femmes connaissent. Lorsqu’elles vivent une situation de mise en danger, on peut les mettre en contact avec le commissariat de la commune où elles se trouvent, mais pas nécessairement, et elles peuvent faire un dépôt de plainte. Grâce à ce procès-verbal, elles peuvent rapidement contacter un avocat ou le centre d’information des droits des femmes qui vont leur permettre de solliciter un maintien au domicile pour elles et les enfants, auquel cas c’est le conjoint violent qui quittera le domicile et il y aura une mesure d’éloignement, de mise à l’abri. »

Merci de votre attention. Rendez-vous le 7 décembre